Côté production, le parc machines, composé d’une douzaine de lignes, rassemble divers modes d’impression traditionnels, flexo, typo, offset et sérigraphie. Mais les dirigeants de l’imprimerie suivaient de près l’évolution du numérique comme relais de croissance potentiel. Principalement pour imprimer de petites séries.
La 1ère presse numérique N610i, 4 couleurs + blanc, la première en France, est installée fin 2013 puis une seconde presse Domino suit en 2014.« Le choix du blanc a été motivé par la volonté de pouvoir utiliser un blanc de soutien lors de l’impression sur des supports synthétiques transparents ou sur des papiers or et argent, explique l’entrepreneur, Nous obtenons une bonne opacité, cela fait ressortir les couleurs et offre un bel aspect à l’étiquette ».
Si auparavant on ne parlait que de petites séries de 50 à 10 000 étiquettes lorsque l’on évoquait le numérique, désormais, il est possible demonter jusqu’à des séries de plusieurs milliers d’exemplaires. « Avec la technologie jet d’encre piézo, on envisage maintenant de remplacer le stypos rotatives, car notre presse Domino est aussi efficace sur les moyennes séries. En production, nous avons déjà imprimé une série de 400 000étiquettes », poursuit l’entrepreneur. Pour son secteur d’activité, la technologie jet d’encre piézode Domino représente définitivement l’avenir assure-t-il.
De plus, l’imprimerie QRT peut compter sur le service et les conseils des spécialistes de Domino pour garantir le bon fonctionnement de sa presse numérique et développer de nouveaux produits pour ses clients.
Ce que résume Christophe Quirantès : « Avec la presse numérique de Domino, les étiquettes sont déjà imprimées, alors qu’en typo on finirait à peine le calage. » Résultat, combinée avec la productivité de la N610i, qui atteint les 50 m/mn en haute définition, l’impression numérique s’avèrei mbattable sur le terrain de la rapidité d’exécution. Sans compter les économies réalisées sur la gâche lors du calage en flexo. « Et comme il s’agit d’une vitesse constante, il est plus facile d’organiser notre planning de production et d’anticiper », souligne le dirigeant dont l’imprimerie transforme quelque 20 millions de m2 d’étiquettes adhésives par an.
Grâce à ce premier investissement dans le numérique, QRT Graphique est en mesure dese positionner sur de nouveaux marchés. Par exemple, sur celui des étiquettes multi-références en moyenne série.
Mais Christophe Quirantès dévoile un autre atout plus inattendu de la N610i « Nous avons pu séduire une nouvelle clientèle car les encres UV ont un aspect sérigraphique. Elles donnent l’impression d’une surépaisseur lorsque l’on passe le doigt dessus, tout en offrant une résistance accrue aux frottements par rapport à l’impression traditionnelle. Et, il y a des secteurs d’activité pour lesquels c’est important, notamment lors du transport des produits dans des cartons pour que les étiquettes ne soient pas abîmées à l’arrivée par exemple. »
L’introduction du numérique dans l’atelier a même conduit à modifier la politique commerciale. Désormais, lorsque les commerciaux rendent visite à un prospect, ils ne s’attardent pas à vanter en détail les qualités de la nouvelle presse. Ils demandent un fichier test et, en 48 h, le futur client reçoit un exemplaire imprimé de son étiquette.
L’investissement dans la N610i de Domino donne donc, de par ses gains de productivité et sa qualité d’impression, les coudées franches à l’imprimerie pour remporter de nouveaux marchés dans toute la France et s’imposer face à la concurrence.